Pendentif – Queue de Baleine N° 1

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Bijoux en Pierre Fleurie

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Description

Bijoux en pierre fleurie

La pierre fleurie « te keâ pua » est une roche volcanique, une phonolite parsemée de grenats dégradés, en forme de pétales de fleur datant de 2,9 millions d’années.

Cette pierre semi-précieuse, affleure seulement dans cette vallée, et permet aux sculpteurs locaux de nous offrir leur création unique.

C’est une pierre excessivement dure et difficile à travailler mais qui est « magique » par la révélation de sa personnalité après ponçage et par le bon « Mana »*qu’elle dégage.

*  Le terme de « Mana » illustre l’idée d’un support de pouvoir surnaturel sur lequel repose l’action humaine ou dont celle-ci dépend.

Dans le choix de sa forme, chaque modèle est unique

L’atelier de sculpture KAIHA

En Polynésie française, dans l’archipel des Marquises, sur l’île de UA-POU, dans la vallée de HOHOI, sur la terre familiale Kaiha où cette famille travaille la pierre depuis des générations vous trouverez,

L’ATELIER de sculpture KAIHA que dirige aujourd’hui Ismaël…

L'Atelier de sculpture KAHIA - Photo 4 en 1

LA PIERRE FLEURIE

La vallée de Hohoi sur l’île de Ua-Pou est le seul endroit où l’on trouve une pierre considérée comme «magique » par les habitants eux-mêmes dont certains sont devenus maître dans sa taille. Différente d’une pierre normale, elle a la particularité de faire ressortir de minuscules « pétales » d’où son nom de « pierre fleurie ».
Le véritable nom de cette roche volcanique est Phonolite à grenats, les fleurs étant des grenats dégradés. Cette pierre qui n’en n’a pas fini de livrer ses secrets date de 2,9 millions d’années.
Cette pierre semi-précieuse, affleure seulement dans cette vallée, et permet aux sculpteurs locaux de nous offrir leur création unique. La « pierre fleurie » « Te keâ pua » : la pierre qui « fleurit » le cœur des Marquisiens. On trouve cette pierre également au Brésil.

 

EXTRAIT DE TAHITI HERITAGE

« Pierres fleuries de Hohoi
Sur la plage de la vallée de Hohoi, il y a des pierres remarquables tant par leur couleur que leur dessins. On les appelle « pierres fleuries » car ces dessins ressemblent à des pétales de fleurs.
Le véritable nom de cette roche volcanique est Phonolite à grenats ( les fleurs sont des grenats dégradés). On n’en trouve que dans deux endroits au monde : au Brésil et dans l’île de Ua Pou aux Maquises, et plus précisemment dans deux vallées de cette île, la vallée de Hohoi et celle de Hakata.
Cette matière particulière a inspiré plusieurs sculpteurs marquisiens. Au milieu des umete (bols), sculptures et tiki en pierres fleuries de toutes tailles, on peut trouver d’étonnants penu (pilon) contemporain de forme très particulière.

Certaines protrusions phonolitiques ont une particularité très exceptionnelle qui est spécialement convoitée par les sculpteurs de Ua Pou. Leurs cônes d’éboulis contiennent une roche particulière appelée “caillou fleuri”. Cette roche, de nature phonolitique, est constituée d’une pâte homogène silexoïde et de teinte brunâtre, contenant des aires jaunes pétaloïdes de diamètre centimétrique correspondant à l’aggrégation de grenats titanifères de type andradite. Ces “cailloux fleuris” n’avaient jusqu’alors été échantillonnés qu’en blocs dans les éboulis ou sur la plage de Hohoi. Leur gisement ainsi que leur mode de formation n’étaient pas connus. Lors de la mission de 2001, nous avons eu accès à leur affleurement à Hohoi. A la base d’un piton phonolitique, une fracture ouverte dans la paroi permet de voir la relation entre la phonolite normale gris bleuté formant la protrusion et une pellicule d’environ 50 cm d’épaisseur constituée de “cailloux fleuris” formant la bordure figée de la protrusion. Cette pellicule est tout d’abord constituée d’une patine d’altération jaune-brunâtre de quelques millimètres d’épaisseur. En allant vers l’intérieur de l’intrusion, on passe progressivement d’un faciès très riche en grenats pétaloïdes de taille centimétrique vers un faciès plus riche en pâte où les “fleurs” sont plus petites et moins abondantes. Ces “fleurs” s’accumulent parfois selon des lignes n’ayant pas de direction préférentielle mais pouvant se ramifier, soulignant probablement des anciennes fractures.
Les grenats de cette roche ont été analysés à la microsonde électronique (Brest) et au microscope électronique à balayage muni d’un détecteur solide au Germanium (MEB-MDS, Nantes). Ce sont des grenats de type andradite titanifère.
L’origine de cette roche peut être attribuée à une intense activité fumerollienne lors du refroidissement de l’intrusion expliquant l’abondance de grenats sur la partie la plus externe et surtout dans les fractures. Ces laves différenciées à andradite titanifère n’ont que deux équivalents connus au monde, le trachyte de Menoyre dans le Cantal et la pantellerite de Fant’Ale en Ethiopie.
Les “cailloux fleuris” sont également connus des habitants de Ua Pou à Hakahetau sous forme de petits blocs pluricentimétriques reposant sur la plage ainsi que d’un énorme bloc erratique d’environ 10 mètres de diamètre qui repose là où la rivière Pouaoa débouche dans la baie. A Hakahetau, les “pétales” sont moins bien formés et le gisement originel n’a pas encore été localisé. »

 

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